Sommes-nous tous égaux face au développement personnel ?
Étant donné que ce n’est pas une matière qui s’enseigne dans les écoles, la réponse est NON.
De plus en plus de gens se tournent vers le bien-être car ils ont pris conscience qu’ils n’avaient de pouvoir que sur eux-mêmes et qu’ils sont les seules personnes qu’ils peuvent changer (rappelons d’ailleurs que nos enfants ne nous écoutent pas, ils nous copient). Cependant, notre culture, notamment au travers de la télévision, nous pousse à nous comparer sans cesse aux autres. Ce qui au final, nous formate pour ne voir les défauts que chez les autres.
Toutefois, pour acquérir un réel bien-être intérieur, il est essentiel de regarder vers soi.
Voici une histoire qui parle de cela en quelques mots.
Histoire de trous et de barques ? …. Pas seulement !
C’est l’histoire de M. Sauveur qui naviguait sur un fleuve, plus ou moins tranquille, dans une petite embarcation pleine de trous. Il y avait, dans cette barque, des gros trous, des petits trous et des moyens trous. Cependant M. Sauveur n’était pas conscient de tous ces trous et s’en fichait bien puisque qu’il n’en voyait aucun ; non pas qu’il eût été aveugle non, pas du tout. Simplement, il voyait bien mieux les trous … des autres barques.
Un beau matin, chemin faisant, sur ce long fleuve plus ou moins tranquille, M. Sauveur croisa le chemin de Mme Victime. À l’inverse de M. Sauveur, Mme Victime qui naviguait elle aussi dans une embarcation pleine de trous, ne voyait que les trous de sa barque. Elle se plaignait sans cesse de toute cette eau qui l’envahissait chaque jour, bien qu’elle s’efforça de l’évacuer. Elle ne vit d’ailleurs pas arriver M. Sauveur tant elle était occupée à vider l’eau de sa barque ; elle ne comprenait pas pourquoi sa barque prenait l’eau constamment alors qu’elle s’évertuait à la vider en permanence. M. Sauveur, voyant son désarroi, lui proposa son aide et Mme Victime n’en pouvant plus de tenter vainement d’assécher sa barque, sauta sur cette si belle opportunité qui s’offrait à elle.
Ensemble ils commencèrent à assécher la barque de Mme Victime, on pouvait d’ailleurs voir le niveau d’eau dans la barque de Mme Victime diminuer de plus en plus, ce qui rendait Mme Victime très joyeuse. Mais après un certain temps, l’eau commençait à revenir de plus en plus vite et plus abondamment dans l’embarcation de Mme Victime, c’est alors qu’elle commença à blâmer M. Sauveur. Après tout, elle s’en sortait très bien avant que M. Sauveur n’arrive !
C’est alors qu’en pleine discussion échauffée, M. Sauveur et Mme Victime virent arriver M. Équilibre sur une très jolie barque qui n’avait aucun trou ; ou en tout cas, s’il y en avait, M. Sauveur et Mme Victime ne les voyaient pas du tout. Ils en furent si intrigués qu’ils se dirigèrent tous deux vers M. Équilibre pour lui demander comment il faisait pour naviguer sur ce fleuve plus ou moins tranquille, dans une embarcation sans trou ? C’est alors que M. Équilibre, de toute son humilité, leur répondit : « J’ai simplement appris à regarder ma propre barque, à la choyer et à l’aimer de façon inconditionnelle et les trous ont quasiment tous fini par disparaître d’eux-mêmes. Bien sûr il me reste encore quelques trous ici et là, mais j’aime ma barque telle qu’elle est, car je sais que partout où je vais, elle est là et partout où je souhaite aller elle m’y emmène. »
En conclusion
Travailler sur soi au cours d’une démarche de développement personnel nous aide à nous accepter tel que nous sommes plutôt que de nous juger à travers le regard des autres.